Facilys, fidélisation et recommandation

Alain Afflelou : les conseils pour entreprendre

Lisez les dix conseils d'Alain Afflelou aux jeunes entrepreneurs.

Switcher : un workshop durable

J'ai eu la chance de participer, hier, à un workshop organié par le Swiss Direct Marketing Network chez Switcher à Lausanne où Robin Cornelius, le patron de cette PME hyper dynamique nous a fait une introduction d'anthologie.

Le plus frappant a été son exposé sur le choix économique et le choix politique des entreprises. Au niveau économique, la tendance va clairement sur la pression des prix : vendre au prix le plus bas pour garder des parts de marchés est systématiquement utilisé par les entreprises qui n'ont pas d'idées et qui ne peuvent (veulent) pas jouer la transparence.

En résumé, il propose des vêtements un peu plus cher, en incluant la tracabilité des produits. Dès lors, chaque habit est marqué et grâce au code indiqué sur l'étiquette, l'acheteur peut savoir d'où viennent les matériaux, les conditions de travail du personnel en Inde, en Chine ou au Portugal, les actions entreprises pour le développement durable, etc...

En fait, il se base sur un critère simple : lorsque l'on fait du business, le quoi et le pourquoi importe peu, mais le comment est primordiale. En définitive, chaque produit/service que nous achetons/consommons doit répondre à des valeurs. A l'entreprise de choisir ses propres valeurs et au consommateur refuser les produits qui ne correspondent pas à ses valeurs. Qui voudrait acheter des baskets où la traçabilité indique l'exploitation d'enfants dans le tiers-monde ?

Sommes-nous prêts à payer plus pour ne pas "détruire" notre planète, surtout au niveau de l'exploitation du plus faible ? Ainsi, la pression sur les prix est détournée au profit d'une vision plus humaine du commerce.

Entreprendre : l'échec

Ce matin, j'ai été interpelé par une note parlant des causes de réussite et d'échec de nos projets.

Dans le livre de Brice Challamel, Multipliez vos idées, l'auteur nous parle, à un moment donné, de se projeter dans le futur, de prendre place au "cafés des regrets" et imaginer la situation 1 année après l'échec de son projet. Le but est de définir un maximum de causes d'échec possibles.

Ainsi, en les ayant identifiées tout de suite, on arrive mieux à cerner la situation et peut-être à agir avant plutôt que réagir lorsqu'il est trop tard.

De l'importance de cibler précis

Plusieurs fois, je parlais de l'importance, dans une activité professionnel, de cibler très précisément un activité plutôt que de partir dans tous les sens. De cette manière, le client comprend parfaitement ce que l'on fait et en plus, on devient une référence dans le domaine (ce qui facilite l'acquisition et la fidélisation de clients).

Ce matin, en lisant le journal, je tombe sur une page qui illustre ce propos à merveille : Ptiboo.ch est un site de vente d'articles de puériculture, entreprise existant uniquement sur internet.

Je vous mets l'article car hier soir encore, je parlais avec ma femme de l'extrême difficulté de réussir uniquement sur internet.

Téléchargement ptiboo.pdf

Les idées aussi sont payées

Bon nombre d'entreprises versent des bonus en fin d'année à leurs employés méritant pour avoir atteint, durant l'année, les objectifs fixés.

Bon nombre de nos clients passent désormais la vitesse supérieure. En effet, en plus des bonus annuels, elles versent également une part du gain ou de l'économie que leurs employés leur permet de réaliser en proposant leurs idées.

Le plus grand capital d'une entreprise est son capital humain. Négliger de l'écouter, c'est négliger de saisir des opportunités de business, car personne ne connaît mieux son travail que celui qui le réalise.

La défunte Swissair, compagnie d'aviation helvétique, possédait un des tout premier plan de ce type. Pour exemple, une hôtesse avait remarqué que dans les avions, les voyageurs n'utilisaient que rarement les deux sucres qui leur étaient distribués. Elle a proposé de faire des emballages d'une pièce plutôt que deux. L'idée a été acceptée, elle a touché un % de l'économie et a pu s'acheter une belle maison ! Ca vaut la peine dans les deux sens, n'est-ce pas ?

Break the rules !

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles". Sénèque.

Sénèque a raison. Bill Carney nous l'avait dit, pendant le Marketing Show : "Just break the rules !"

Osez !

Pour l'exemple, au tout début de Facilys, nous n'osions pas. Nous n'osions simplement pas contacter nos prospects potentiels car nous hésitions sur chaque mot de notre discours. Finalement, nous avons laissé tomber nos présentations PowerPoint, nos belles brochures et sommes allé au front avec un cahier et un stylo.

Nous demandions 15 minutes pour présenter nos services. Si, au téléphone, il nous demandait des précisions quant à l'objectif de l'entretien, nous lui répondions que c'était surtout pour qu'il sache que nous existions.

Le RDV était quasiment toujours fixé. L'entretien se passait bien au final, il nous rappelait pour acquérir nos services.

Osez !

De l'importance de fixer des objectifs : SMART

Nous lisons et entendons souvent que pour réussir, il faut beaucoup travailler. C’est juste, mais pas n’importe comment.

Partir au petit bonheur la chance et s’imaginer qu’à un moment où à un autre, nous allons réussir, c’est trop risqué. Une stratégie marketing permet de définir un objectif SMART (Spécifique – Mesurable – Ambitieux – Réaliste et Temporel). Ainsi, nous savons où l’on veut aller et qu’est-ce qu’il faut mettre en œuvre pour réussir.

Tout le monde peut travailler 16 heures par jour 7 jours sur 7. Mais si 6 heures par jour sont consacrées à des activités inutiles, vous n’irez pas loin. Faites un plan marketing, définissez un produit, son prix, un public cible, une stratégie de communication et allez-y.

Le marketing, c’est aussi travailler mieux pour travailler moins.

Les freins à l'innovation

Il y a trois principales raisons pour lesquels les gens ne sont pas « innovateurs » :

•  la première est le manque de courage d’être différent. Se fondre dans la masse est sécurisant. L’innovation implique d’être remarqué, critiqué, observé.
  
• la seconde un manque de talent pour dépasser le seuil de la simple relation financière avec le client en une relation beaucoup plus amicale et personnelle.
• la troisième et dernière est que l’on sait tout ça, mais qu’on ne l’applique pas !

L'adaptation de l'entreprise aux évolutions de son environnement

L'un des grands défis dans le monde des entreprises tient au fait que l'environnement change plus vite que les sociétés elles-mêmes. Une entreprise qui ne s'adapte pas correctement aux changements de son environnement économique est éclipsée par des concurrents, rachetée ou doit cesser son activité, faute de client satisfait.

Informatique : déceptions en PME (4)

Pour conclure cette petite série sur les déceptions des patrons de PME vis-à-vis de leur système informatique, nous constatons que de plus en plus de PME font appels à des spécialistes pour définir avec elles leurs réels besoin en matière informatique et acquérir des solutions adaptées, développées avec soin et correspondant à l’image qu’elles ont d’un tel outil : leur faire gagner du temps dans des tâches secondaires pour pouvoir se concentrer sur leurs activités principales !