«Dans la mesure où 98 % de nos collaborateurs sont en contact direct avec les consommateurs finaux, une grande partie de notre performance repose sur eux. Par ailleurs, compte tenu d'un turnover important et de la carence de vocation dans nos métiers, il est indispensable de soigner notre image», explique François Rebeix, directeur de la formation chez Sodexo, spécialiste de la restauration. Le groupe a donc opté pour une politique de promotion interne très volontariste et choisi d'y consacrer 4 % de sa masse salariale.
Objectif : motiver et fidéliser les salariés. Quelques success stories ont valeur d'exemple, comme celle d'un commis de cuisine devenu directeur régional et aujourd'hui responsable d'un millier de personnes. «Avec la mise en place du DIF (droit individuel à la formation), nous nous sommes rendu compte que l'on ne donnait pas suffisamment accès à la formation aux employés, surtout aux moins qualifiés. À partir de 2004, nous avons donc structuré notre démarche et proposé un catalogue de formations dans le domaine de la bureautique, du développement personnel…», ajoute-t-il. Chaque salarié dispose d'un compteur d'heures. Depuis trois ans, 400 personnes ont accédé à un diplôme.
Au début, les collaborateurs portaient un regard plutôt négatif sur ces formations. Certains jugeaient être trop âgés pour apprendre. D'autres enfin y ont vu des sanctions et un désaveu de la qualité de leur travail. Mais progressivement, leur regard a changé. Ils sont aujourd'hui 4 000 à suivre une formation chaque année.
(lu sur figaro.fr)
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