Nous le voyons, les messages les plus séduisants deviennent désormais ceux qui ont été créés par les consommateurs eux-mêmes ("Le recommanderez-vous à vos amis ?", dira Jerry Shereshewky, de Yahoo!). Opel, par exemple, a exploité cette tendance, dernièrement, avec l’opération "La preuve par 3", au cours de laquelle des caméras et des voitures ont été prêtées par la marque à une sélection d’internautes, pour qu’ils réalisent la campagnes et les films qui vantent les qualités de la voiture. Ces films ont ensuite été largement diffusés et transférés sur le web.
Mais les clients participent désormais aussi à la gestion et à l’animation de la pression commerciale. Ce sont dorénavant clients et prospects eux-mêmes qui définissent ce qu’ils désirent recevoir et à quel rythme. On parle alors de "Consensual Marketing". Croisement multicanal du "permission marketing" et du "1 to 1", le "consensual marketing" prône l'installation d’une véritable relation entre la marque et ses clients ("Le client est le patron", Procter & Gamble). Alors que la plupart des annonceurs réagissent au phénomène de "consumer resistance to marketing" en envoyant encore plus de mailings et en augmentant encore leur publicité - chargeant ainsi le phénomène de saturation et de rejet – le "consensual marketing" incite les annonceurs à écouter et donner la parole à leurs clients pour mieux les connaître, savoir ce qu’ils veulent recevoir, à quel rythme et par quels canaux. L’objectif consiste à donner une véritable valeur ajoutée à la relation et d’entrer dans un cercle vertueux gagnant-gagnant.
Aujourd’hui, le consommateur a pris le contrôle !
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