Le 5 décembre dernier était la journée mondiale du Bénévolat.
Certaines enseignes, si je puis les qualifier ainsi, mise sur le bénévolat pour tourner, comme par exemple, les magasins du monde. Je trouve très bien ce que ces gens font pour promouvoir la solidarité dans le monde.
Maintenant, je me pose quand même une question. Ces magasins sont solidaires avec "une population marginalisée" (comme indiqué sur leur site) à distance, mais à mon sens, ils prétéritent des personnes ici qui auraient besoin de travailler et qui se voient privée d'un emploi parce que celui-ci est pris par une personne qui travaille sans salaire.
Nous lisons qu'il y a plus de 1'000'000 de personnes en Suisse qui sont limites ou vivent dans la précarité. Est-ce que ce ne sont pas là des postes de travail "volés" à ceux qui en auraient vraiment besoin ? Car il est évident que les postes bénévoles sont pris par des personnes qui n'ont pas besoin d'argent.
Plusieurs blog promeuve le bénévolat, comme celui de cette citoyenne du monde... libre, celui des voisins92800, celui de Bernard Goducheau, ou encore, par Marie-Hélène Proulx, sur les différentes facettes du bénévolats.
J'espère accueillir ces personnes sur ce blog pour en discuter de manière constructive.
La problématique économique du bénévolat a toujours existé. De mon point de vue je ne vois aucun inconvénient à ce que des personnes travaille bénévolement pour des entreprises ne générant aucun bénéfice. Cependant, une entreprise utilisant des ressources bénévoles fausse indirectement les règles du jeu puisque leurs charges sont couvertes par le flux financier généré par leurs activités. La questions a se poser est de savoir si une rémunération des ressources ne permettrait pas d'atteindre leur seuil de rentabilité. Si oui, la démarche m'est acceptable si non, de grands débats (économiques) peuvent être lancés...
Rédigé par : Bender Alex | 13/12/2006 à 22:28
Bonjour et merci de m'avoir posé cette question.
J'ai peut-être un élément de réponse.
J'ai toujours été prête à faire du bénévolat.
A condition que les bénéfices soient collectifs, et que je ne sois pas "utilisée" pour permettre à des privilégiés de faire davantage de profit.
Mais ça demande beaucoup de vigilance.
Amicalement
Rédigé par : dominique | 07/01/2007 à 15:25